L’assistante de service social agit avec les personnes, les familles…
par une approche globale pour :– Améliorer leurs conditions de vie sur le plan social, sanitaire, familial, économique, culturel et professionnel ;
– Développer leurs propres capacités à maintenir ou restaurer leur autonomie et faciliter leur place dans la société ;
– Mener avec eux toute action susceptible de prévenir ou surmonter leurs difficultés.
Source : référentiel professionnel du Diplôme d’État d’Assistante de Service Sociale
L’assistante de service social est soumise au respect du Code de Déontologie de l’ANAS (association nationale des assistantes sociales, adopté à l’assemblée Générale du 28 novembre 1994.
Elle a le souci de respecter la volonté de la personne, de prendre en compte sa trajectoire de vie, sa personnalité et de façon générale sa singularité.
Anette VOLPOET vous explique son parcours en quelques mots…
» Je suis diplômée assistante de service sociale depuis bientôt 13 ans.
J’ai été formée à l’Institut régional du travail social d’Arras et j’ai exercé dans un premier temps dans le domaine de la famille et la protection de l’enfance au sein de l’Education Nationale (service social en faveur des élèves). J’ai ensuite accompagné durant plus de deux ans les étudiants (service social du Crous).
C’est en 2013 que ma carrière prend un tournant. J’ai intégré le milieu de la santé en exerçant quelques mois au sein d’un centre hospitalier puis huit années à la Polyclinique de la Clarence de Divion.
J’y ai découvert le travail pluridisciplinaire autour du patient et j’ai confirmé l’intérêt de prendre en compte la situation globale de la personne accompagnée. En réalisant l’évaluation sociale à chaque rencontre, j’ai aussi constaté l’importance de travailler ensemble avec les partenaires que ce soit l’entourage familial et amical, les professionnels de santé, de l’aide à domicile, du département….
Durant ces huit années, j’ai pu faire connaissance avec la population du bassin minier de l’Artois (Bruay-la-Buissière et les alentours), à la fois urbaine et rurale. Je suis intervenue dans l’ensemble des services (chirurgie, médecine, urgences, maternité). J’ai pu me confronter à différentes problématiques en lien avec le grand âge et à un public plus jeune touché par la maladie, les addictions, la précarité et l’isolement. J’ai pu faire le constat du manque de coordination dans certaines situations, de la difficulté à passer le relais afin de poursuivre l’accompagnement social pour certains patients en sortie d’hospitalisation.
Le projet de l’association m’a plu car il répondait à plusieurs attentes professionnelles et personnelles. Cette nouvelle aventure est pour moi l’occasion d’intervenir avec mes valeurs, de prendre le temps, d’être à l’écoute et de construire ensemble un projet personnalisé. Je peux apporter mon expertise sociale et mes connaissances des dispositifs et du territoire.
Enfin, je pense que le travail actuel de complémentarité avec les infirmiers libéraux et la coordination entre les intervenants, est un atout pour espérer la réussite d’une prise en charge d’une personne à domicile. »